L’alimentation chez le chien, le chat et les NAC.
Des aliments physiologiques et diététiques sont en vente à la clinique.
Les aliments physiologiques sont destinés à couvrir les besoins normaux d’un animal en bonne santé, en fonction de son âge et de son poids.
Il est important de faire évoluer l’alimentation de votre animal avec le temps pour prévenir la fatigue des organes sollicités que sont le foie (pour la digestion) et les reins (pour l’élimination des déchets).
C’est un concept d’alimentation préventive.
Les aliments diététiques quant à eux sont des régimes parfaitement équilibrés et spécifiques d’ une pathologie donnée.
Par exemple, il existe des aliments pour l’insuffisance rénale, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance pancréatique, les allergies alimentaires…
Nous pouvons vous procurer l’aliment nécessaire à votre animal, même s’il ne fait pas partie de ceux que nous avons habituellement en magasin.
Pour cela, nous disposons d’un important choix en catalogue auprès de notre centrale d’achat.
N’hésitez pas à nous demander conseil et à nous passer commande.
C’est un service de proximité associé à des conseils.
Conseils en alimentation
Les chiens et chats ne mangent pas comme nous.
Leurs besoins varient en fonction de leur mode de vie et de leur stade de développement ou de reproduction.
Nous sommes très attentifs à leur préconiser une alimentation adaptée tout au long de leur vie afin d’optimiser leurs défenses immunitaires, de respecter le métabolisme de leurs organes et leur éviter ainsi des maladies.
Les aliments industriels actuels vendus en clinique vétérinaire sont de très bonne qualité et respectent ces objectifs.
C’est pourquoi nous avons sélectionné pour vous des aliments adaptés à tous les chiens et chats, ainsi que des aliments pour les animaux atteints de maladies ou après une opération.
Vous trouverez des aliments qui permettent un nettoyage et une bonne hygiène dentaire, des aliments de régime, des aliments pour les allergiques, etc.
N’hésitez pas à passer nous demander conseil.
L’alimentation du chaton
Que mange un chaton?
Dans les condition normales d’élevage, un chaton tète le lait de sa mère.
Durant les deux premiers jours la mamelle sécrète le colostrum, riche en gamma globulines (anticorps), qui confère au chaton une immunité au tout début de sa vie.
Quantité
Un chaton tête habituellement toutes les 2 heures.
L’allaitement dure normalement 5 à 6 semaines.
Substitution
Si les chatons sont orphelins ou trop nombreux, vous devrez recourir au lait de remplacement.
Choisissez de préférence un lait industriel pour des raisons de simplicité et de qualité.
En effet, le lait de vache est moins riche que le lait de la chatte, il conviendra donc de le supplémenter en minéraux, vitamines et taurine
Le rythme de distribution est le suivant
7 biberons par 24 heures la première semaine puis
Descendre progressivement à 2 la 6ème semaine, les doses à distribuer étant indiquées sur le paquet de lait.
Attention à bien respecter le rythme des biberons : il faudra en donner la nuit au début comme pour un bébé.
À 30 jours vous pourrez proposer de la nourriture solide au chaton.
Surveillance
Pour surveiller la bonne croissance du chaton il faut surveiller son poids.
Un chaton doit prendre du poids régulièrement.
Il lui faut entre 5 et 10 jours selon sa race pour doubler son poids de naissance.
Si en 48 h un chaton a perdu du poids ou n’en a pas pris, il faut s’en inquiéter et en trouver la cause.
Le sevrage
À l’age d’un mois les chatons commencent à griffer et mordiller la mère qui les repousse de plus en plus ; c’est le moment du sevrage (passage de l’alimentation liquide à l’alimentation solide).
Pour le sevrage vous devez prendre le relais de la mère ; préférez des aliments chatons similaires à ceux de la mère car cela évitera les perturbations alimentaires.
Commencez le sevrage quand le poids du chaton commence à augmenter moins vite (environ 30- 40 jours)
Si vous donniez des biberons, une semaine avant le sevrage laissez à disposition du chaton une écuelle avec l’aliment solide mouillé de lait maternisé après chaque tétée.
Et pendant le sevrage, on propose l’aliment solide humidifié de lait maternisé avant le biberon.
Au fur et à mesure du temps on réduit les biberons et on n’humidifie plus l’aliment solide.
La durée totale du sevrage est de 2 à 3 semaines maximum.
L’alimentation de votre chien
Les besoins nutritionnels d’un chien ne sont pas les mêmes que ceux des humains
Le chien a besoin d’une alimentation spécifique et équilibrée, adaptée à son âge, sa race, son activité physique et son état de santé.
La qualité de l’alimentation du chiot est particulièrement importante compte tenu de sa vitesse de croissance très élevée jusqu’à l’âge de 4 à 6 mois.
Un déséquilibre nutritionnel chez le chiot pourrait conduire à des problèmes de santé, notamment ostéo-articulaires.
Vous disposez de 2 solutions pour alimenter votre chien : la ration ménagère et la ration industrielle sous forme de croquettes.
Toutefois, il n’est pas toujours facile d’équilibrer une alimentation ménagère, surtout pour les chiens de grande taille.
Nous mettons à votre disposition des gammes d’aliments ayant toutes les qualités nutritionnelles pour répondre aux besoins de votre chien.
Dans ce cas, aucun apport complémentaire n’est nécessaire. Cette solution est aussi beaucoup plus pratique.
Sachez également qu’il faut éviter de donner à manger à votre chien lorsque vous êtes à table, pour des raisons comportementales.
Le chien doit manger après ses maîtres.
N’oubliez pas de toujours veiller à ce que votre chien ait à sa disposition de l’eau fraîche et propre.
Nous sommes là pour vous conseiller sur l’alimentation la plus adaptée aux besoins de votre chien.
N’hésitez pas à nous en parler.
Attention aux petits extras des repas de fêtes !
Quel plaisir de partager avec son animal les délices des fêtes de fin d’année et de le voir se régaler avec nous!
Mais un animal de compagnie n’est pas un être humain!
Son organisme ne fonctionne pas comme le nôtre et un aliment totalement inoffensif pour nous peut se révéler toxique chez nos compagnons, ce même à des doses infimes!
Pour éviter une visite en urgence chez le vétérinaire en ces temps de fêtes, certains mets qui peuvent pourtant nous paraître totalement inoffensifs, seront soigneusement mis hors de portée de nos animaux.
Le chocolat
Le chocolat n’est jamais aussi présent sur nos tables qu’en ces périodes de fêtes. Attention toutefois de bien le garder hors de portée de nos amis les bêtes :
En effet, il contient une substance appelée théobromine qui présente une importante toxicité pour les animaux de compagnie. Cette substance est présente en quantité variable dans les diverses sortes de chocolats: elle est environ trois fois plus présente dans le chocolat noir que dans le chocolat au lait et est quasiment absente dans le chocolat blanc
Les doses toxiques se situeraient entre 100 et 300 mg de théobromine absorbée par kilogramme (soit une dose de 150 à 300 grammes de chocolat noir environ pour un chien de 10 Kg) mais elles semblent très variables d’un individu à l’autre.
Les symptômes associés à une intoxication apparaissent dans les 2 à 4 heures qui suivent l’ingestion du chocolat:
Des signes digestifs sont notés avec des vomissements, une possible salivation et des diarrhées de couleur foncée. Ces signes digestifs s’accompagnent d’une anormale agitation de l’animal.
Après quelques heures, de graves troubles cardiaques apparaissent: la fréquence cardiaque augmente (tachycardie), une hypertension et des troubles du rythme peuvent survenir.
À ces anomalies s’ajoutent des troubles nerveux : L’animal semble hyperréactif, il présente une démarche anormale (avec une incoordination des mouvements) et peut se mettre à convulser, voire tomber dans le coma.
Le pronostic de l’intoxication au chocolat est réservé car il n’existe pas d’antidote capable d’éliminer la théobromine de l’organisme de l’animal.
Si vous suspectez cette intoxication chez votre animal de compagnie, il faut vous rendre le plus rapidement possible chez votre vétérinaire : celui-ci mettra en place un traitement symptomatique.
La rapidité de mise en place du traitement améliore le pronostic. Il convient donc de ne surtout pas attendre les premiers symptômes avant de contacter votre vétérinaire.
La toxicité du chocolat peut être aiguë (un chien qui a volé et absorbé des plaquettes de chocolat peut présenter de graves troubles du rythme cardiaque et décéder dans les 18 à 24 heures qui suivent l’apparition de ces troubles) mais également cumulative (l’absorption régulière de petites quantités de chocolat distribuées par les propriétaires peut s’accompagner de l’apparition de troubles cardiaques). Toute administration de chocolat est donc à proscrire absolument chez votre animal.
Les aliments salés
L’abus de sel peut être nocif pour votre animal de compagnie. En période de fêtes, il sera retrouvé essentiellement dans les poissons tels que le saumon ou la truite fumée, les produits de charcuterie (jambon cru, lard), les cacahuètes…
Bien que peu toxique, la dangerosité du sel tient surtout au fait que les aliments salés sont extrêmement appétents pour toutes les espèces animales et donc susceptibles d’être ingérés en très grandes quantités.
Les doses toxiques vont de quelques grammes de sel avalé à quelques dizaines de grammes (en fonction du poids de l’animal) chez les carnivores et les rongeurs.
Une ingestion en grandes quantités des aliments cités précédemment va provoquer une importante déshydratation de l’animal et l’apparition de divers troubles en quelques minutes à quelques heures:
Des signes digestifs avec des vomissements et une importante diarrhée ainsi qu’une soif intense.
Des signes neurologiques : l’animal peut alors présenter une importante agitation, des troubles de la démarche, une perte subite de la vision, des convulsions voire une perte de conscience ou un coma dans les cas les plus graves.
Le pronostic de l’intoxication au sel est bon lorsque seuls des signes digestifs sont présents mais devient sombre en cas de troubles neurologiques.
Lors d’intoxication au sel, il est important de bien laisser boire l’animal s’il le peut puis de consulter votre vétérinaire pour qu’il puisse traiter la déshydratation et les éventuels symptômes neurologiques.
Le café
Bûche, ganache au café, petit café qui accompagne les desserts de fêtes… toutes ces douceurs ne doivent pas être proposées à nos compagnons.
La caféine contenue dans le café présente une toxicité chez nos carnivores domestiques.
Le délai d’apparition des symptômes varie entre une et douze heures après ingestion.
Les symptômes observés lors d’intoxication par la caféine sont assez proches
de ceux observés lors d’intoxication au chocolat
Des troubles cardiaques avec apparition d’une tachycardie
Des troubles neurologiques avec convulsions
Un possible arrêt cardio-respiratoire responsable de la mort de l’animal.
Tout comme pour l’intoxication au chocolat, Le pronostic de l’intoxication au café est réservé et est grandement amélioré par la précocité de l’intervention d’un vétérinaire qui pourra mettre en place un traitement symptomatique des troubles cardiaques et neurologiques pouvant accompagner ce type d’intoxication.
Les noix de macadamia
Durant les fêtes, des paniers de fruits secs et fruits à coque sont très fréquemment présents sur nos tables. Ces fruits parmi lesquels les noix, noisettes sont à proscrire chez nos animaux et tout particulièrement la noix de macadamia en cause dans un grand nombre d’intoxications.
L’élément responsable des intoxications à la noix de macadamia est encore inconnu à ce jour .
Des signes cliniques peuvent apparaître suite à l’ingestion de quelques grammes à quelques dizaines de grammes de noix de macadamia en fonction du poids de l’animal.
Ces symptômes consistent en l’apparition dans les six à vingt-quatre heures qui suivent
l’ingestion des noix de troubles de la locomotion : les animaux refusent en général de se déplacer et souffrent souvent de douleurs articulaires et musculaires. Ils peuvent également présenter un état de faiblesse, de dépression, se mettre à vomir ou encore à trembler.
Le pronostic de ce type d’intoxication est très bon : un rétablissement complet est généralement obtenu en 24 à 48 heures.
Si l’ingestion des noix de Macadamia a pu être observée et est très récente, le vétérinaire pourra faire vomir l’animal pour éliminer un maximum des noix absorbées.
Dans les autres cas, un traitement anti-douleur sera administré pendant 48 heures pour limiter les douleurs articulaires et musculaires du chien.
Les boissons alcoolisées
Pensez à ne jamais laisser accès aux restes de boissons alcoolisées à vos animaux domestiques en les oubliant sur une table basse par exemple…
L’ingestion de ces boissons peut, en effet, avoir de lourdes conséquences.
Le toxique mis en cause dans ce type d’intoxication est l’éthanol.
Ce dernier va être rapidement absorbé après son ingestion et va provoquer divers symptômes. Les troubles vont apparaître d’autant plus rapidement que l’animal aura l’estomac vide (le délai d’apparition des symptômes va varier d’une heure chez l’animal à jeûn à plusieurs heures chez un animal dont l’estomac est plein).
Les signes cliniques de l’intoxication apparaissent en général dans l’heure qui suit
l’ingestion d’éthanol, lorsque l’alcoolémie atteint environ 1 à 1,5 g/L.
L’animal va alors changer de comportement, il peut se mettre à vomir puis présenter des troubles nerveux responsables de mouvements incoordonnés et pouvant aller jusqu’au coma.
La mort peut survenir suite à un arrêt cardiaque ou respiratoire.
Le pronostic est plutôt bon en dessous d’une certaine alcoolémie (3 g/L) si un traitement approprié est mis en place : le vétérinaire pourra placer l’animal sous perfusion pour lutter notamment contre la déshydratation et aider à éliminer le toxique.
Lors d’intoxication grave l’animal pourra être placé sous oxygène pour soutenir sa fonction respiratoire.
Enfin, certains aliments ne présentent pas une toxicité directe mais pourront provoquer divers désagréments
C’est le cas notamment des os de dinde ou d’oie que l’on pourrait être tenté de distribuer au chien après le repas.
Ceux-ci peuvent provoquer d’importantes inflammations du tube digestif et provoquer diarrhées et vomissements.
De la même façon, des aliments très gras (foie gras…) pourront favoriser la survenue chez nos animaux de compagnie de certaines pathologies comme la pancréatite.
Les animaux de compagnie n’ont nullement le besoin de diversifier chaque jour leur alimentation pour être heureux.
Si vous souhaitez toutefois leur faire un petit plaisir en ces temps de fêtes, des friandises conçues spécialement pour eux seront alors plus adaptées, ce sans constituer le moindre danger pour la santé de vos compagnons.
L’alimentation des rongeurs herbivores
Quelques verdures adaptées à des rongeurs herbivores
Lapin, cochon d’Inde et octodon
La base de l’alimentation de ces espèces est le FOIN, vous le choisirez de préférence « de prairie », non poussiéreux et non moisi (très dangereux).
Si vous leurs donnez des légumes, veillez à ce qu’ils soient toujours frais, lavés des pesticides et choisissez les parmi la liste ci-dessous
Toutes salades (roquette, romaine, laitue, chicorée…) | Pomme* | Carottes* | Céleri branche ou rave |
Chou frisé* (feuilles et trognons) | Blettes | Cresson | Trèfles feuilles et fleurs |
Herbe à chat (avoine, blé) | Endives | Persil | Ceps de vigne |
Feuilles de pissenlit | Cerfeuil | Basilic | Tiges et feuilles de brocoli |
Fanes de carottes ou de navets | Serpolet | Marjolaine | |
Petites branches d’arbre sans noyaux (noisetiers, charme…) | |||
En été : melon, concombre, pastèque et courgette, sans leur pépins pour être rajoutés pour désaltérer l’animal. |
Des granulés adaptés seront proposés 15mn matin et soir.
Supplémenter 2 fois par semaine avec Vitamine C pour les cochons d’Inde.
La digestion étant primordiale dans ces espèces, rajouter 2 fois par semaine des prébiotiques.
Les deux simultanément dans l’eau de boisson.
En cas de pathologie (même non digestive) les doses pourront être augmentées.
L’alimentation des reptiles herbivores
L’alimentation doit se composer de 90 % de légumes pour 10% de fruits.
Il faudra veiller à présenter des aliments variés, toujours frais, lavés des pesticides, renouvelés chaque jour et au moins trois parmi la liste ci-dessous.
Céleri branche | Épinard | Violettes | Chou frisé |
Ortie blanche | Plantai | Kalanchoé | Bégonia |
Hibiscus | Luzerne | Trèfle | Pissenlit Tiges |
Cesson | Endives | Persil | Trèfles feuilles |
Pétunia | Feuilles de brocoli | Blettes | Fleurs |
Feuilles de betterave | Feuilles de navet | Figue fraîche | Chou frisé (feuilles vertes) |
Orange épluchée | Fourrage en grande quantité (bien vert sans poussières ni moisissures) |
Il sera important de rajouter un os de seiche (destiné aux oiseaux) et si nécessaire des vitamines mais celles-ci devront être dosées de façon précise car elles peuvent être très préjudiciable à l’individu.